L’activité, bien que totalement possible en solitaire, est beaucoup plus agréable en groupe. Il autorise l’entraide et surtout, il augmente la sécurité.
Deux grandes familles de paramoteurs existent : les paramoteurs à décollage à pied et les paramoteurs sur chariot. Les premiers sont conçus pour être très légers et doivent être portés dans le dos du pilote, ils sont presque toujours équipés de petits moteurs thermiques 2 temps même si les versions électriques commencent à voir le jour. Les seconds embarquent souvent des moteurs plus puissants car leurs roues autorisent un emport de charge plus important. Les deux modèles existent en version solo ou biplace. Le modèle sur chariot est cependant beaucoup plus pratique pour réaliser des vols à deux car le passager n’a rien à faire durant toutes les phases du vol. En décollage à pied biplace, le passager vivra une expérience très proche de celle du pilote mais il devra impérativement être actif durant les phases de décollage et d’atterrissage.
Pour devenir pilote de paramoteur, l’élève doit se diriger vers une école où il apprendra à gonfler et à maitriser sa voile au sol dans un premier temps. Cette étape demande environ une dizaine d’heures de pratique pour commencer à se débrouiller un peu. Ensuite, l’élève réalisera une quinzaine de vols assistés à la radio par un instructeur jusqu’à l’autonomie complète. Dans le même temps, il passera l’épreuve théorique du brevet ULM (l’équivalent du code pour le permis de conduire). A l’issue, l’élève obtiendra son brevet de pilote d’ULM classe 1 (paramoteur). Ensuite, après une bonne cinquantaine d’heures de vols en solo, le pilote pourra retourner en école pour obtenir sa qualification biplace s’il le souhaite.
En club, les pilotes évoluent sous leur statut de commandant de bord et sont responsables de leur matériel et de son utilisation. C’est le pilote qui fait ses propres choix et qui doit analyser son environnement afin de garantir sa sécurité et celle de son éventuel passager ainsi que celle des autres usagers aériens et des personnes présentes au sol. L’échange avec les pilotes expérimentés est primordial et très conseillé car il permet de relativiser certaines peurs souvent infondées et de mettre l’accent sur des points de sécurité importants et souvent invisible pour le débutant.
Une fois tous ces aspects intégrés, le pilote de paramoteur pourra découvrir le monde en trois dimensions et le sentiment de liberté associé à cette nouvelle façon de se déplacer. Il pourra profiter de l’un des appareils volants les plus sûrs dans le but de découvrir le monde vu d’en haut…
Voici quelques photos qui permettront certainement d’avoir une meilleure idée de cette très belle activité :





































